Cities in the Sky

J’ai commencé et abandonné ce bouquin deux fois, mais j’ai finalement réussi à le finir. C’est le début qui était vraiment pénible; le milieu et la fin étaient heureusement très intéressants.

L’auteur est prof d’économie et se spécialise en économie des buildings. Dans son bouquin, il décrit d’abord l’histoire des premières tours (à Chicago et New York) dans tous leurs détails, depuis les besoins immobiliers (d’une banque ou d’une compagnie assurance, par exemple), les questions de zonage, de changements démographique, de planification urbaine, d’études de faisabilités, d’investisseurs, de valeur du terrain, jusqu’au cabinets d’architectes, les régulations d’urbanisation, les styles architecturaux, la conception durable, sans oublier les chantiers (par exemple celui de la tour la plus haute, de 1 km, qui est abandonné depuis 2009), les entrepreneurs, les ouvriers (et leurs salaires!), l’évolution des matériaux, les fondations, les problèmes de constructions, et puis bien sûr les records de hauteur, l’évolution des ascenseurs, les problèmes de résistance au vent, et puis les coûts de construction et d’exploitation, les locations commerciales et privées, la rentabilités, la pollution, les problèmes de vieillissement des immeubles, etc. C’est fascinant!

Le plus pénible dans l’affaire c’était que le narrateur utilisait toujours plusieurs unités différentes pour décrire les tours dont il parlait, par exemple « the Nakheel Tower (1,000 meters / 3,281 feet) would be… but the Jeddah Tower’s 50-hectare (120-acre) plot was…. and had an undeveloped waterfront land of 5.2 km2 (2.0 sq mi)… » ce qui rendait l’écoute un peu pénible. Et le plus triste avec l’écoute, c’est que je n’avais pas accès à toutes les images et photos du bouquin, donc je devais souvent interrompre mon écoute pour chercher des images des buildings, des plans, des explications de ce qu’il décrivait.

Par contre, j’ai adoré quand il expliquait pourquoi Londres ou Paris avaient mis beaucoup plus longtemps avant de construire des grandes tours que les Etats Unis, quand il décrivait les changements économiques des grandes villes et ce qui avait poussé ces villes à construire toujours plus haut ou à résister au changement, quand il parlait de « starchitects » et d’égo et des milliards de dollars des princes des pays du Golf, quand il expliquait l’impacte qu’une tour très haute peut avoir sur la culture, le tourisme, les problèmes de circulation, la sécurité, l’infrastructure (eau, électricité, ordures, wifi, etc.), le développement, et la vie d’une ville, quand il parlait les changements politiques et économiques de Hong Kong, et beaucoup plus encore. C’était un bouquin « académique » mais pour le grand public, donc il y avait très peu de jargon technique et aucune explications compliquées. C’était absolument passionnant! J’hésite à l’acheter en papier!

J’ai étudié l’histoire de l’architecture, quand j’étais jeune, et j’ai adoré ça. J’aurais voulu être architecte (mon père a fait des études d’architecture) ou ingénieure civile, mais j’étais trop nulle en math et physique. Mais les ponts et les buildings me fascinent toujours autant aujourd’hui!

Petit souvenir…

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