
Louise Penny, auteure canadienne célèbre, a récemment créé une liste des livres qui sont les plus bannis aux Etats Unis (et parfois aussi au Canada). J’ai posté cette liste là-bas, avec ma liste de ceux que j’ai déjà lus ou vu les films tirés des bouquins (ou les deux). Je vais essayer de lire plusieurs de ces bouquins dans le futur, parce que je suis curieuse de voir pourquoi ils ont étés bannis.
Maintenant, je peux rajouter le numéro 3 à ma liste de bouquins lus, et ça faisait longtemps que je voulais lire ça parce que c’est l’un des « pires » (le plus souvent banni) et un de ceux très typiquement lus dans les lycées nord-américains (sauf là où il est banni bien sûr). Il a été écrit en 1953! Et je dois dire que ouah, oui, je comprends pour quoi il est banni! Il y a des passages extrêmement violents, mais surtout, le message est qu’une société sans livres (surtout ceux qui nous font réfléchir et questionner le monde autour de nous, évidemment), est vouée à sa perte. Donc c’est normal et tristement ironique que ça soit un bouquin perçu comme l’un des plus « dangereux » par certains partis politiques.
J’ai trouvé l’histoire passionnante, mais il y avait quelques longueurs et je n’aimais pas toujours le style d’écriture, mais je ne sais pas si c’est à cause du narrateur ou si ça m’aurait plus plu sur papier. En tous les cas, je suis très contente d’avoir enfin lu ce court bouquin qui devrait être lu par tous les jeunes de 15-16 ans et plein de moins jeunes aussi, visiblement! Et il a bien sûr été traduit en français. Est-ce qu’il est lu dans les écoles de France, Suisse, et Belgique? En tous les cas pas de mon temps.
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