En souvenir d’André

C’est ma frangine américaine qui m’a filé ce bouquin quand je suis allée lui rendre visite en octobre. Au début, je n’étais pas très enthousiaste, parce que je ne supporte absolument pas les débats sur la mort assistée, je deviens folle de rage après quelques secondes seulement. Mais ma frangine m’a dit que le bouquin me plairait, et elle avait raison.

C’est l’histoire d’Emmanuel Zachs, médecin, qui décide d’aider les gens à moins souffrir, pour de vrai. Il décrit la souffrance d’une façon intéressante, et explique combien chaque être humain est traité de façon différente quand il/elle fait face à la douleur, par « la médecine d’aujourd’hui. » Il parle de la mort et de ce pouvoir de vie et de mort qu’ont les médecins sur leurs patients. Ce médecin, donc, va aider plusieurs personnes qui ont elles-mêmes travaillé dans le domaine médical, à mourir sans douleur. Et à raconter leur histoire.

Ce livre (que j’ai lu en version papier, donc!) est petit, même pas 200 pages, et facile à lire, c’est comme si on partageait une tasse de thé avec Emmanuel Zachs et qu’il nous racontait ses expériences, ses questionnements, et quelques unes des histoires de ses patients. Son histoire à lui aussi. Même si le bouquin est écrit en français, on voit que l’auteur vit au Canada, parce que son écriture est simple, directe, précise, sans chichis, mais malgré tout très humaine.

Par contre, quand j’ai voulu savoir si cette histoire était basée sur des expériences réelles vécues par l’auteur, je suis tombée sur sa page Wikipédia et ai appris qu’il avait écrit un bouquin sur House, M.D., la série télévisée de Dr. House, et je n’ai pas pu résister à l’acheter (en version Kindle) et à commencer à le lire pendant la moitié de la nuit! Je pense que je vais aussi lire d’autres bouquins qu’il a écrit, parce que j’aime son style et son point de vue (très tranché) sur la médecine (d’ailleurs, il s’est fait beaucoup d’ennemis en France parmi les médecins là-bas (mais je pense que les deux médecins français que je connais, et qui ont d’ailleurs le même prénom, seraient bien d’accord avec son point de vue)).

Le fin de l’histoire n’est pas une fin mais plutôt un début.

3 commentaires sur “En souvenir d’André

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  1. Je crois que Cat Daddy va vouloir lire ce livre après avoir perdu son frère au mois de septembre. Vers la fin c’était affreux, et même quand on savait que le cancer était en phase terminale, les infirmières n’étaient que permises de lui donner des analgésiques une fois toutes les xx heures. Il n’y a aucun sens!

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    1. C’est vraiment cruel et stupide ce genre de chose, ça sert à quoi de souffrir?? Poor Cat Daddy’s brother!! La discussion sur la souffrance dans le livre est très intéressante (et triste).

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