Une femme en contre-jour

J’ai lu Une Femme en contre-jour, de Gaëlle Josse, en version électronique en deux-trois heures hier, interrompue ici et là par quelques emails de boulot auxquels je devais répondre rapidement.

L’histoire est incroyable. Le style d’écriture est pénible (français, quoi).

C’est l’histoire de Vivian Maier, fille d’immigrants miséreux et misérables, qui a vécu une vie assez inhabituelle de nounoue chez les gens riches tout en prenant tout le temps des photos. Sauf qu’elle est morte sans que personne n’ait vu ces photos. Et quelques années plus tard, un certain John Maloof a trouvé par hasard des centaines de cartons oubliés au fond d’un garde-meubles de la banlieue de Chicago et découvert petit à petit le trésor qu’ils contenaient.

C’est une histoire assez triste mais fascinante, entre pauvreté et voyages, liberté et violence, talent et séparation de tout et de tous, force intérieure et peurs, lourds secrets familiaux et humanité, chutes et survie. Ce qui m’a le plus frappé, c’est la solitude extrême dans laquelle cette femme a vécu toute sa vie.

J’étais déçue que le bouquin n’inclut aucune de ses photos, mais on peut en voir beaucoup sur le site créé par John Maloof, là-bas.