The Guncle

Bon, après des histoires un peu déprimantes ou difficiles, j’ai eu besoin de légèreté, donc quand une copine a suggéré The Guncle, je l’ai immédiatement commencé. Je ne sais pas si ça a été traduit en français, mais j’ai décidé d’écrire ici dans la langue qui me vient en premier donc oh well.

The Guncle, ou GUP, est le Gay Uncle Patrick de deux enfants dont la mère vient de mourir et le père doit partir en maison de désintoxication parce qu’il avait pris trop de drogues pour essayer de survivre au déclin de sa femme. Le Guncle se retrouve donc avec sa nièce et son neveu, de 6 et 12 ans je crois, pour 90 jours, dans sa maison de Palm Springs.

Patrick est un ex-acteur semi-célèbre qui a perdu Joe, l’amour de sa vie, quatre ans auparavant, et qui vit une vie solitaire loin de Los Angeles. L’arrivée des deux enfants chamboule donc beaucoup sa vie, et il ne sait pas trop comment s’en occuper.

C’est une histoire qui mélange très bien le sérieux (la mort de la mère des enfants, la mort de Joe, l’addiction du père, la vieillesse, l’oubli, le deuil, etc.) et le drôle (l’oncle très « gay » et complètement ignorant de ce que sont les enfants, la maison de star pas du tout pensée pour y loger des enfants, la belle-soeur qui s’en mêle, les voisins un peu spéciaux, les températures du désert de Palm Springs, etc.).

Le narrateur (anglophone, donc) était franchement énervant au départ, quand il faisait la voix de Patrick, et j’ai trouvé Patrick un peu con au départ, mais ça décrit finalement bien à quel point des stars hollywoodiennes peuvent être loin de la réalité. Et le petit copain qui s’infiltre a failli m’énerver mais finalement non, c’était très bien géré. J’ai aussi trouvé le tremblement de terre un peu exagéré, mais bon, il fallait une catastrophe et celle-là était bien californienne. Donc à part ces quelques points, j’ai vraiment beaucoup apprécié ce bouquin qui m’a fait rire plusieurs fois et qui m’a aussi touchée plusieurs fois.

Je pense que c’est mieux de le lire que de l’écouter, par contre, sauf si on peut supporter d’être énervé.e par la voix du narrateur pendant la moitié du bouquin.