The Alternatives

Dans ma recherche de bouquins écrits par des Irlandais ou des Irlandaises (de la République, et non pas du Nord), je suis tombée sur ce bouquin que j’ai parfois adoré et parfois détesté.

C’est l’histoire de quatre sœurs. La première partie du bouquin est superbe et décrit la vie de ces quatre sœurs. Elles ne sont pas mariées, ont des doctorats, et leurs parents sont morts quand l’aînée avait 17 ans. Elles sont professeures d’université, politicienne, et cheffe. La deuxième partie est celle que j’ai le moins aimée. Un jour, l’aînée disparaît et les trois autres décident de partir à sa recherche. Cela les force à confronter leur passé et à repenser leur futur.

Les discussions sur leurs parents et leur enfance m’ont beaucoup rappelé les discussions que j’ai avec mes frère-sœurs sur ces sujets épineux, ces sujets qui n’ont pas été vécus de façon similaire par les aînées et les plus jeunes, ces sujets sur lesquels certain·es d’entre nous en savent plus que d’autres, ces sujets dont on aime parler et spéculer mais sur lesquels on préfère aussi parfois se taire parce que tout n’est pas toujours joli-joli. Les discussions entre les sœurs m’ont aussi rappelé nos disputes, nos énervements face à nos perceptions différentes, nos bouderies, nos rires, nos moments de bonheur ensemble, nos difficultés à comprendre nos vies si différentes.

Par contre, je n’ai pas aimé la narration, parce qu’il y avait plusieurs narrateurs et narratrices, et certains accents étaient difficiles à comprendre. Certains moments de l’histoire étaient aussi difficiles à suivre : un peu confus, un peu vagues, un peu sans queue ni tête. La fin aussi était un peu vague, et on ne sait pas vraiment ce que les sœurs vont devenir, peut-être pour laisser la possibilité d’une suite.

Ce qui m’a particulièrement touchée dans ce bouquin, c’était toutes les discussions sur la détermination de nos vies. Visiblement, leur père buvait trop et leur mère était dépressive, deux « traits » qui sont souvent génétiques. Comment peut-on vivre sa vie tout en sachant qu’on risque de souffrir de ces maux? Mes sœurs-frère et moi nous posons les mêmes questions, avec nos grands-parents et notre mère morts d’Alzheimer et nos gènes de merde. Faut-il faire semblant que tout va bien et vivre sa vie « comme si de rien n’était, » ou bien accepter son destin et se préparer au pire?

4 commentaires sur “The Alternatives

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  1. Si tu savais combien mes fils se méfient de l’alcool, par peur du déterminisme familial… Il faudrait qu je regarde si ce bouquin est traduit (parce que je suis paresseuse).

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  2. When you don’t like the narration of a book, don’t you feel like reading it rather than listen to it? Concerning your last question, I haven’t changed my mind yet, I carry on preferring ostrich-like approach.

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    1. Yes, I sometimes wish I could read the book instead of listening to it, but I would have to buy the book, too, so it’d be a waste of money. It’s ok, in this case the narration made me realize that I’ll probably have a hard time understanding the Irish accent when I’ll be in Ireland 😀

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